Dans un des nombreux rituels maçonniques, une maxime bien à propos nous informe qu’il ne faut point se forger d’idole humaine (sous entendu vivante, chacun pouvant suivre à loisir les enseignements d’un Maître Spirituel passé à l’Orient Eternel, que celui ci soit le Christ, Bouddha, Lao Tseu ou toute autre référence spirituelle).

La Franc-Maçonnerie, à ce titre, enseigne que tous les chemins se valent tant qu’ils sont accomplis avec foi, ardeur et conviction.

Afin d’aider les Loges à remplir leurs missions initiatiques, les obédiences nomment, désignent ou élisent (selon les obédiences et rites) des Grands Officiers qui ont cette double fonction de faire fonctionner l’obédience et d’assister les Loges.

De par leurs fonctions, ces Grands Officiers sont au service des Frères et Soeurs de leurs obédiences et à aucun moment ceux ci ne doivent ou devraient se considérer comme « supérieurs » aux autres.

Il peut arriver de rencontrer cependant, rarement toutefois, un Grand Officier ayant l’orgueil et l’égo gonflé par ses fonctions et ses attraits supposés. Auquel cas le Grand Officier se sent investi d’une mission « divine » et se permet d’intervenir, généralement sans mandat, dans la vie de Loges en essayant d’imprimer sur elles sa propre vision de la Franc-Maçonnerie au mépris de la souveraineté des Loges.

Cette attitude est condamnable et fort heureusement les obédiences veillent à ce que cela n’arrive jamais car elles attendent de leurs Grand Officiers une exemplarité certaine, de l’humilité, un dévouement discret et efficace.

Comme l’écrivait Victor Hugo dans « Les Misérables » : Le vrai nom du dévouement, c’est désintéressement.

Notre prochain édito sera celui de Noël.

Amicus

Z.B.