Voici une nouvelle rubrique réservée exclusivement à l’antimaçonnisme, phénomène très virulent entre 1900 et 1945.
Les images et photos qui vous sont présentés ici ont pour objet de vous montrer les attaques dont à fait l’objet la Franc-Maçonnerie en France depuis l’entre-deux guerres jusqu’à 1945.
Vous ne devez pas hésiter, la Franc-Maçonnerie est la principale responsable de nos malheurs ; c’est elle qui a menti aux Français et qui leur a donné l’habitude du mensonge. Or, c’est le mensonge et l’habitude du mensonge qui nous ont amenés où nous sommes.
Ph. Petain, Chef de l’Etat Français
En juin 1940, le gouvernement de Vichy s’installe. Le 19 août de la même année, le “journal officiel” publie le décret de dissolution du Grand Orient de France et de la Grande Loge de France. Les autres obédiences seront dissoutes le 27 février 1941. Certains mandats politiques ne seront plus accessibles aux Francs-Maçons. Cependant, la Franc-Maçonnerie continuera d’exister dans la clandestinité.
Nous pouvons offrir au public un fil conducteur en lui livrant les archives maçonniques telles que nous les avons réunies. Partout, nous avons retrouvé la même force en action et partout nous avons constaté que ce mal n’était, ni à son origine, ni dans son essence, un mal Français. Parasite monstrueux, la Franc-Maçonnerie a grandi de notre abaissement.
Bernard Faÿ
Le gouvernement de Vichy crée le “Service des Sociétés Secrètes”, dirigé par Bernard Faÿ. Il est installé dans les locaux du Grand Orient de France. Ce service identifie 60 000 Francs-Maçons et le “journal officiel” publie les noms de 14 000 d’entre-eux. Les Francs-Maçons sont déportés.
Jusqu’en 1943, le Général De Gaulle s’abstient de prendre position sur le problème de la Franc-Maçonnerie. Grâce à l’arrivée à Alger du Grand-Maître de la Grande Loge de France Michel Dumesnil de Gramont et grâce à Yvon Morandat (qui n’était alors pas encore Franc-Maçon), le Général de Gaulle finira par déclarer :
Nous n’avons jamais reconnu les lois d’exception de Vichy. En conséquence, la Franc-Maçonnerie n’a jamais cessé d’exister.
Un détracteur déclare :
Pour le Maréchal, un Juif n’est jamais responsable de ses origines, un Franc-Maçon l’est toujours de son choix.
Adrien Marquet
Depuis longtemps, la Franc-Maçonnerie Française n’était plus, sous le couvert d’une philosophie politique et d’une philanthropie mensongère, qu’un système d’arrivisme généralisé devant lesquels devaient céder les intérêts les plus pressants du pays. La révolution nationale a eu raison de clouer au pilori les dirigeants et les bénéficiaires principaux de cette abjecte entreprise.
Extrait de “Le Figaro” du 19 août 1941.
Une Loge dans un camp nazi.
L’un des premiers camps de concentration ouverts en Allemagne Nazie se trouvait en Basse-Saxe, à Esterwegen.
Réservé d’abord aux Allemands, il vit arriver en avril 1943 un convoi de huit cents détenus politiques en provenance pour la plupart de la Belgique, mais dans lequel se trouvaient également des Hollandais, des Luxembourgeois et quelques Français des départements du Nord.
C’est à la baraque N°6 que se trouvèrent sept Francs-Maçons Belges : Le magistrat Paul Hanson, le Docteur es Sciences François Rochat, le Représentant de Commerce Jean Sugg, le Professeur de Lettres et de Philosophie Amédée Miclotte, le Colonel Jean De Schrijver, l’Echevin de Gand Henry Story et le Journaliste Luc Somerhausen. Seul ce dernier devait revenir vivant de la déportation.
Luc Somerhausen était, avant 1940 le Grand Secrétaire adjoint du Grand Orient de Belgique. C’est lui qui mis au point l’ouverture d’une Loge dans le camp. Cette Loge prit le nom de “Liberté Chérie”. Paul Hanson fut désigné comme Vénérable, Somerhausen et De Schrijver comme Surveillants, Rochat comme Secrétaire, Miclotte comme Orateur.
La cérémonie d’Installation eu lieu dans le réfectoire du camp sous la protection d’un groupe de prêtres Catholiques détenus. La Loge initia l’un des déportés, Fernand Erauw.
Extrait de “Le Crapouillot n°49”.
Vous trouverez dans cette partie des documents liés à la propagande anti-maçonnique.