Editoriaux
Nous vous en avions parlé. Nous avons migré notre site d’une plateforme joomla à une plateforme wordpress.
Sur la partie Française vous retrouverez vos rubriques préférées, des textes mis à jour, des images retravaillées.
Le site en Anglais va prochainement être refait sur le même modèle.
Plus de flexibilité, plus de simplicité ainsi qu’une intégration complète avec Facebook.
Le site va être stabilité dans les semaines qui viennent.
Bon surf !
Z.B.
Renseignements divers
A la suite d’émissions télévisées, de journaux traitant du sujet, cette question nous a été souvent posée : Comment fait-on pour entrer en Franc-Maçonnerie ?
Pour entrer dans une loge maçonnique, il n’y a que deux solutions (en France en tout cas…) :
- Vous connaissez déjà un Franc-Maçon.
- Vous écrivez à une obédience.
On ne devient pas Franc-Maçon sur Internet…
Si vous connaissez déjà un Franc-Maçon (où une Franc-Maçonne si vous êtes une Femme), faites lui part de votre souhait d’intégrer une loge maçonnique. Si c’est un ami de longue date, il pourra vous conseiller au mieux et vous parrainer dans sa loge.
Si vous ne connaissez personne, vous pouvez toujours écrire à l’obédience qui vous intéresse (cliquez sur l’icône « Adresses » dans notre barre de menus à gauche de cet écran pour avoir la liste et les adresses des principales obédiences françaises.). Celle-ci vous mettra en contact avec une loge proche de votre domicile. Dans certains pays comme la Belgique, cette solution n’existe pas. De tous les cas, préférez (et de loin…) être parrainé(e). En étant parrainé, vous avez déjà un apriori favorable lors de la soumission de votre candidature à la Loge. Ensuite, votre progression sera suivie par votre parrain qui pourra vous conseiller et vous aider d’une façon plus certaine que si vous n’êtes pas parrainé… L’accompagnement du Frère dans sa démarche est une caractéristique essentielle du parrainage. Bien-sûr, des Frères peuvent vous dire que dans tous les cas la Loge accompagne ses Apprentis et Compagnons, mais bon… notre conseil : Soyez parrainé(e).
Une recommandation : Soyez patient(e). Une démarche comme celle-ci peut prendre une année, et la patience du postulant est bien-souvent mise à rude épreuve (mais cela fait partie des épreuves…).
1- Réunissez toutes les pièces nécessaire à votre admission.
Vous aurez besoin des éléments suivants :
- Une lettre de motivation (dûment motivée !),
- Deux photos d’identités,
- Un curriculum vitae détaillé, qui présente aussi vos occupations personnelles, vos intérêts…
- Un extrait de casier judiciaire (qui doit être vierge, bien-sûr…).
Attention : pour obtenir l’extrait de casier judiciaire, vous devrez écrire au magistrat en charge des casiers judiciaires à Nantes. Prévoyez trois semaines avant de l’obtenir. L’obtention est gratuite.
2- Postulez !
Donnez à votre parrain votre lettre de motivation, vos photos d’identités, votre curriculum vitae et votre extrait de casier judiciaire. Si vous n’êtes pas parrainé, envoyez juste une lettre de motivation à l’obédience. Des Frères prendront contact avec vous et vous demanderont alors les mêmes éléments (mais attendez qu’ils vous les demandent…).
Maintenant, attendez… Voici ce qu’il se passe dans la Loge où vous présentez votre candidature.
Votre candidature est soumise à l’assemblée des Frères Maîtres de la Loge. La lettre de présentation de votre parrain (qui n’est pas nommé), votre lettre de motivation et votre curriculum vitae sont lus en loge. Dans certaines loges, il vous est demandé de fournir un travail sur un sujet donné. Il sera également lu en Loge. La loge constate que votre extrait de casier judiciaire est vierge et une de vos photos est affichée à l’entrée du Temple. Il y a d’abord un vote de principe. Il faut réunir une majorité favorable des trois-quarts des Frères Maîtres présents.
Votre parrain (où à défaut le Frère Secrétaire) vous informe de la suite des évènements. Vous allez donc être contactés par trois Frères enquêteurs chargés de vous rencontrer. Ces Frères ne se connaissent pas entre eux. Il n’y a pas d’ordre de rencontre de ces Frères. Il sera bien vu que vous les receviez chez vous afin qu’ils vous connaissent un peu plus ; c’est d’ailleurs le but de leurs visites. Ils sont chargés de vérifier vos motivations. Ils doivent également s’assurer que vous allez vous insérer facilement dans la Loge, que vous êtes sincère dans votre démarche. Durant ces entretiens, seule la sincérité vous sera utile. Chaque Frère fait un rapport. Les trois rapports sont alors lus en Loge. Inutile de vous préciser que ces trois rapports doivent être favorables à votre admission. S’en suit alors un débat qui aura pour objet de lever des interrogations, des réflexions sur la qualité de votre candidature. Il y a alors un deuxième vote (à bulletins secrets). La majorité requise est toujours des trois-quarts. Plusieurs cas peuvent alors se poser :
- Votre candidature est écartée.
- Des compléments d’enquêtes sont demandés.
- Vous allez être convoqué.
Dans tous les cas, votre parrain ou le Frère Secrétaire vous informent de la suite des évènements.
Si votre candidature est écartée, vous devrez attendre un certain temps avant de re-postuler dans une autre Loge, même si celle-ci n’est pas dans la même obédience.
Si des compléments d’enquêtes sont demandés, vous devez alors patienter une année supplémentaire. Vous allez rencontrer encore individuellement trois enquêteurs qui feront chacun un rapport sur vous. Certaines loges attendent une année entière afin de s’assurer des motivations réelles du postulant. Les trois rapports seront lus en Loge, et là seules deux issues sont possibles : Ou vous êtes convoqué, ou vous êtes écarté.
Si vous êtes convoqué, vous allez devoir passer l’épreuve dite « du bandeau ».
L’épreuve du Bandeau.
Elle est redoutable et n’est pas obligatoire (cela dépend du rite); à côté d’elle tous les entretiens d’embauches vous sembleront très faciles. Tous les Francs-Maçons s’en souviennent. Vous êtes convoqué, un soir, à proximité du Temple. Une personne vient vous chercher et vous met un bandeau sur les yeux. Elle vous fait tourner sur vous même plusieurs fois. Vous montez des marches, vous en descendez, vous avancez, vous reculez… Vous sentez une chaise derrière vous, on vous prie de vous assoir. Vous êtes au centre d’un local. Le Vénérable Maître vous expose alors le but de la soirée : Faire connaissance et vérifier vos motivations. Des questions fusent de devant, de derrière, de vos côtés… Elles sont toujours courtoises. Répondez y sincèrement. A la fin de la soirée, vous êtes raccompagné sur les parvis. Pendant ce temps, dans la Loge, les Frères Maîtres débattent encore sur vous. Ils vont se prononcer définitivement au cours d’un vote. La majorité requise est toujours des trois-quarts. Si le vote est favorable, vous serez convoqué(e) pour la prochaine Tenue d’Initiation (il n’y en a généralement qu’une par an, alors soyez encore patient)… Autrement, votre candidature est écartée.
Voilà donc le chemin à suivre pour entrer dans une Loge maçonnique. Votre meilleur atout sera la sincérité de votre démarche. Si vous hésitez encore avant de postuler, nous vous conseillons d’attendre encore afin d’affermir votre volonté.
Dossier Templiers et Franc-Maçonnerie

L’Ordre des chevaliers du Temple était un ordre militaire et monastique formé à la fin de la première Croisade avec pour mission de protéger les pèlerins sur l’itinéraire menant à la terre sainte. Jamais avant il n’y eu de groupe de chevaliers séculiers qui eut prononcé les vœux monastiques. En ce sens ils furent les premiers moines-soldats. L’Ordre Templier a combattu aux côtés du Roi Richard I (dit « Cœur-de-Lion ») et d’autres croisés dans différentes batailles en Terre Sainte.
Les débuts de l’Ordre ont été empreints d’humilité et de pauvreté. Il subsistait grâce aux dons faits par les pèlerins qu’il croisait sur les chemins. L’Ordre a ainsi obtenu le support du Saint-siège et de plusieurs monarchies européennes.
En deux siècles de temps les Templiers étaient devenus assez puissants pour défier quiconque sauf le trône Papal. Craints comme guerriers, respectés pour leur charité et convoités pour leur richesse, il ne fait aucun doute que les chevaliers du Temple étaient les principaux acteurs des ordres monastiques et militaires. En raison de leurs vastes richesses et de l’étendue des territoires qu’ils contrôlaient, ils inventèrent les opérations bancaires, notamment la lettre de change qui permettait aux pèlerins de se déplacer sans argent sur eux.
Ils ont été détruits, peut-être en raison de leur richesse ou par crainte de leur puissance apparemment sans limite, qui faisait de l’Ordre l’égal des Rois. De 1307 à 1314, le Roi de France et le Pape s’en sont pris aux « pauvres soldats du Christ et du temple de Salomon » qui a cessé d’exister, au moins officiellement.
Bien qu’à l’origine l’Ordre fut un petit groupe de neuf chevaliers, sa renommée n’a cessé de croître en grande partie grâce au support de Bernard de Clairvaux et à son « Eloge de la nouvelle chevalerie « . Bernard à ce moment-là fut souvent surnommé « deuxième pape ». Il était le porte-parole en chef de la chrétienté. Il avait également la responsabilité d’aider à élaborer les règles et conduites de l’ordre.
Dans les cercles politiques européens, les Templiers sont devenus très puissants et influents. Ils furent protégés de toute autorité sauf de celle du Pape. (Décret du Pape Innocent II). Après les croisades, les chevaliers sont retournés à leurs Chapitres partout en Europe et sont devenus des prêteurs sur gages notoires pour les Monarques.
Les réunions et les rituels secrets des chevaliers du Temple ont par la suite favorisé leur chute. Le roi de la France, Philippe le Bel les a utilisé comme prétextes pour détruire l’Ordre. La vraie raison étant qu’il s’était senti menacé par leur puissance et leur immunité. En 1307, le Roi de France Philippe, ayant désespérément besoin de fonds pour soutenir sa guerre contre Edouard Roi d’Angleterre, entrepris son action contre les Templiers.
Le vendredi 13 octobre 1307, le Roi Philippe a fait arrêter tout les Templiers pour hérésie, seul charge qui permettait le blocage de l’argent et du patrimoine des accusés. Les Templiers furent torturés. Afin d’abréger leurs souffrances, ils avouèrent les pires crimes tels que :
- Piétiner et cracher sur la croix
- Homosexualité et sodomie
- Adorer le Baphomet
Le Roi Philippe IV avait réussi dans son entreprise pour se débarrasser des Templiers, de leur puissance et de leur richesse. Il invita les autres Rois de la Chrétienté à faire de même. Le 19 mars 1314, le dernier Grand Maître des chevaliers du Temple, Jacques de Molay fut brûlé sur l’île aux Juifs, à proximité de l’île de la Cité à Paris. On dit que sur le bûcher, De Molay maudit le Roi Philippe et le Pape Clément V, assurant à ces deux hommes qu’ils le rejoindraient dans l’année. Le fait est que le Pape Clément V mourut un mois plus tard et Philippe IV dit le Bel sept mois après.
La Légende veut que Pierre d’Aumont, alors Grand Maître de la Province d’Auvergne de l’Ordre du Temple, réunit des Templiers qui n’étaient pas emprisonnés. Ils s’habillèrent en Maçons et fuirent vers l’Écosse où ils rejoignirent d’autres Templiers. Hébergés par le Roi Robert de Bruce, ils perpétuèrent l’Ordre du Temple. En 1314 ils aidèrent le Roi d’Écosse à remporter la bataille de Bannockburn et gagnèrent ainsi son estime. Il fonda pour eux l’Ordre de Saint André du Chardon. Cet Ordre se déplaça à Aberdeen, puis à Kilwinning où fut fondée vers 1599 la première loge Maçonnique dite Écossaise (il est fait mention de l’existence de cette loge dans la seconde édition des Statuts Shaw du 28 décembre 1599).
Dans la Franc-Maçonnerie d’aujourd’hui, le Rite Ecossais Rectifié affiche une filiation « spirituelle » avec l’Ordre du Temple notamment en son Ordre Intérieur (Ecuyer Novice et Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte). Le Rite Américain dit d’York possède également un grade de Chevalier du Temple.